Coup de crocs dans un chiffon
Ecrit dans le Coran, le Livre Sacré des musulmans, Le Prophète Mahomet avait un harem, ses femmes étaient tout en beauté. Celles-ci étaient gênées par le regards des hommes qu'elles croisaient. Elles se plaignaient à Mahomet. Il leur conseillait de se recouvrir d'un voile. En appliquant ce conseil, elles n'avaient plus de problème. Une sage solution.
Aujourd'hui, nous voyons certaines femmes couvertes d'un "couvre femme" de la tête aux pieds, appelé burka. Pourquoi, au nom d'une religion de préceptes de principes ?
Nous sommes dans un pays de libertés pour quelles raisons se cachent ces femmes sous ce chiffon au nom d'une religion, pour suivre une doctrine, les désirs de leurs maris, de leurs familles, au nom de leurs beautés, en sachant que nos critères de beautés sont en fonction de chacun. Que faisons nous de la séparation de l'Eglise et de L'Etat survenue en 1905, que faisons nous de mai 68 et de la libération de la femme ? Au nom du Livre Sacré qui ne doit pas changer d'une virgule, d'un point, un livre intangible. Comment un conseil peut devenir une obligation ?
Est-ce un viol contre la liberté d'exister tête découverte ? Est-ce un délit de ne pas voir la vie en pointillée ? Est-ce une tendance, un effet de mode ? Et bien, je les trouve tendancieux! Pourquoi en tant que femme libre, devrais-je supporter mes congénères couvertes de la tête aux pieds, est-ce la liberté de voir et d'être vue qui gêne ?
Puis-je dans un pays où le voile est une obligation à l'extérieur de son domicile, me balader en short et caraco échancré. Je suis sûre d'être arrêter, d'être expulser et raccompagnée à l'aéroport manu militari sans possibilité de revenir dans cette contrée de rêve. Le fait de porter le voile est simplement respecter les us et coutumes de ce pays.
Est-ce la loi des hommes qui dicte cette manière de vivre muselée? Maintenant peut-on imaginer l'inverse, imaginer les hommes voilés ? Vivre dans une société matriarcale, matrilinéaire, imaginons Le Prophète en femme, que serait-il de vous messieurs en hommes couverts d'un chiffon ?
En conclusion, je ne suis pas modérée, je suis enragée et mordante sur ce phénomène de société. Je ne suis pas féministe, uniquement une femme libre.